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Ces instants qui comptent et qui déterminent l’histoire

Il y a plusieurs histoires, celle avec un grand H et aussi les nôtres, celles qui font qui nous sommes aujourd’hui et ce que nous accomplissons. Ces moments dans la vie qui comptent plus que d’autres et qui impactent notre chemin d’une manière ou d’une autre. Certains sont magiques. D’autres sont bouleversants. Lors des tournages du 11 septembre au 17 septembre ce sont ces moments qui ont été capturés et qui sont racontés dans cet article. Des expériences et des points de vue différents, mais qui ont pour point commun de marquer les esprits.

  • Parcours de vie de Nikola Tesla et de Joshua Rose, l’acteur principal

Chacun d’entre nous possède sa propre histoire personnelle et familiale. L’époque, le lieu de naissance, les conditions dans lesquelles nous grandissons sont autant de facteurs qui nous déterminent et conditionnent notre parcours de vie. Nikola Tesla, le personnage central du film est né le 10 juillet 1858 à Smiljan dans l’Empire d’Autriche, l’actuelle Croatie. Il est né lors d’une nuit d’orages très violents. Sa grand-mère interpréta cela en disant qu’il serait « l’enfant de la nuit ». Sa mère déclara à l’inverse qu’il serait « l’enfant de la lumière ». Il grandit dans un environnement créatif, sa mère étant l’inventrice du crochet. Son père lui imposa beaucoup de règles et d’exercices comme du calcul mental, apprendre des phrases par cœur et l’encouragea à deviner les pensées des autres. Cela contribua grandement à développer son intuition, son intellect et son libre-arbitre.

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En 1882, lors d’une ballade dans un jardin à Budapest avec un de ses proches amis, Anthony Szigety, Nikola, âgé de 24 ans eut une vision sur la distribution du courant électrique alternatif, il s’agenouilla et dessina ce qui allait être sa plus belle invention. En 1884, il partit aux Etats-Unis et collabora avec Edison, l’inventeur du courant continu. En 1887, il retrouva Anthony à New York qui était en sa présence lors de son illumination dans le jardin de Budapest et lui informa que son invention était sur le point de prendre forme. Ces deux scènes ont été filmés lors des derniers tournages. C’est le domaine des Aubineaux a servi de décor pour le jardin de Budapest, mais également pour les retrouvailles de Tesla et de son ami. Ce sont ces moments qui déterminent une trajectoire et que l’équipe des réalisateurs a mis en boîte lors des derniers tournages.

Un chemin de vie qui sera certainement différent après la réalisation du film « Three wise men – Parallel lives » est celui de Joshua Rose. Ce jeune acteur de 16 ans, qui incarne Nikola Tesla ne s’attendait pas à vivre une si grande expérience quand il s’est présenté à l’audition pour le film. Depuis petit, il s’amusait à « jouer » des rôles devant son miroir, il a même plusieurs fois joué la comédie devant son père pour ne pas partir à l’école. Son père qui après l’avoir incité à faire du sport, du dessin, de la musique, mais sans grand intérêt et succès de la part de Joshua, lui a trouvé le casting pour le film. Joshua était ravi et espérait à ce moment-là, pouvoir simplement faire une apparition de quelques secondes. Quelle surprise pour lui d’apprendre qu’il était sélectionné pour incarner un des personnages principaux, Nikola Tesla.

A partir de là, il a tout appris sur Nikola Tesla, son histoire, ses habitudes, sa manière de se tenir pour l’incarner au mieux. Il raconte : « Lors d’une scène dans laquelle je manipule une invention, les réalisateurs ont oubliés de dire : Coupez ! Je suis donc resté dans le personnage pendant un petit moment jusqu’à ce que les réalisateurs me disent que c’était fini ! Pour moi, jouer ne veut pas dire être quelqu’un d’autre, mais plutôt se connecter à son personnage. Pour cela il faut être honnête envers soi-même, c’est comme ça que l’on peut être vrai dans son jeu d’acteur ». Concernant les éventuels changements que le film aura sur la suite de sa vie et de sa carrière, il fait preuve d’une grande maturité en disant que ce qui arrivera sera juste. « J’ai une chance énorme d’avoir participé à ce projet, j’ai même pu m’investir dans l’écriture du script, je ne m’attendais pas à ça », conclut-il. Il y a bien des chances que cette première expérience cinématographique pour Joshua Rose détermine une partie de la suite de son parcours. Rendez-vous dans 10 ans pour découvrir de quelle manière l’incarnation de Nikola Tesla sur grand écran aura impacté sa vie. En attendant plein succès à ce brillant talent guidé et soutenu par son premier fan, son père.

  • Des évènements historiques qui appellent à une réflexion sur le monde actuel

Le 11 septembre 1893,Nikola Tesla rencontrait l’incontournable Swami Vivekananda à Chicago lors de la première conférence interreligieuse de l’Histoire dans laquelle il aborda la spiritualité. Lors de cette rencontre, les 2 hommes parlèrent bouddhisme, prana akasha (force infinie), des modèles universels et des cycles. Le tournage de cette scène a été réalisé le 11 septembre 2020. Synchronicité qui vient confirmer l’importance et les énergies mises dans ce projet. La concordance des dates est une belle surprise que l’équipe a découverte lors des recherches sur cette rencontre le jour même du tournage. 127 ans plus tard, la spiritualité est plus que jamais d’actualité et nécessaire pour faire prendre vie à un nouveau cycle dans cette période compliquée de notre histoire où la religion divise.

Dimanche 12 septembre 2020, c’est l’histoire de l’esclavage qui a été filmée au pied du Morne. C’est là que tout commence. Selon les historiens, l’esclavage à Maurice débute dans les années 1600 pour être aboli en 1835. A noter que c’est la dernière colonie britannique à l’avoir aboli. C’est notamment pour combler le manque de main d’œuvre après la libération des esclaves, qu’à partir de 1834 les premiers travailleurs engagés arrivèrent. Pour rappel, cette partie de l’histoire avait été filmé début septembre pour retracer l’arrivée du père du Major Atchia. Le parallèle est vite saisi et Deane Thomas ayant grandi à Bristol, une ville connue pour le « commerce triangulaire » ou la « traite occidentale » a souhaité marquer cette partie tragique, car c’est récemment qu’il a compris comment les éléments de l’histoire s’entremêlaient. Les marchandises fabriquées à Bristol étaient expédiées vers l’Afrique du Nord-Ouest, en Angola ou au Nigéria.

Elles étaient échangées contre une nouvelle cargaison, des esclaves africains à destination des îles des Caraïbes. Ensuite, les bateaux repartaient avec du sucre, des épices, du tabac pour être manufacturé et revendu à Bristol. Voilà comment les pièces du puzzle s’emboitent, ce sont les esclaves qui servaient de monnaie d’échange qui ont permis l’enrichissement et le pouvoir de l’élite ainsi que le développement économique des plus grands pays. En 2020, une question se pose, est ce que ce modèle commercial est-il révolu ou pas ? Parenthèse terminée, le tournage de cette partie de l’histoire a souhaité donner l’opportunité à des enfants, majoritairement issus du village du Morne, d’y participer. Les enfants présents ce jour ont vécu une expérience inédite et peut-être que ce moment restera gravé dans leurs souvenirs.

Outre le fait de vouloir transmettre l’histoire, celle de ces hommes qui ont changé le Monde, mais aussi celle de ceux qui se sont sacrifiés. Il y a dans le projet « Three wise men – Parallel lives » une réelle volonté de changement. Ecrire la suite de l’histoire, en rassemblant et en valorisant chaque communauté pour unir nos forces et nos compétences dans le but d’être une source d’inspiration pour les prochains acteurs de ce nouveau monde.

  • La symbiose des éléments

Tout est lié, les éléments matériels et naturels aussi marquent les parcours. C’est ce que Deane Thomas souhaite aussi mettre en lumière dans le film. Aussi loin qu’il se rappelle, il a toujours eu envie d’explorer et de découvrir le monde extérieur. Son enfance est pleine d’agréables souvenirs, malgré une éducation rigide. Il passait son temps à grimper aux arbres, cueillir des fruits, nourrir les animaux et profiter de la nature. Son grand-père Ivor, un homme travailleur qui avait fait son service dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale, l’a toujours encouragé à être lui-même et à explorer son imagination en se connectant à la la nature. Il l’emmenait souvent soigner les chevaux et nourrir ses oiseaux. Entre 10 et 13 ans, Deane montait souvent, Storm, son cheval. C’était son moment d’évasion, là où il se sentait le plus libre et laissait libre court à sa créativité. Des instants de bonheur qui ont probablement influencé sa vie. Le jeudi 17 septembre, c’est chez Cavalia à Cascavelle, que Tristan, un jeune garçon a repris le rôle de Deane et Daniel a repris le rôle de Yvor, son grand-père. Encore des destins qui s’entrecroisent pour magnifier l’amour, celui d’un grand-père à son petit-fils à travers la nature.

Souvent à travers des synchronicités ou des symboles, ces signes apparaissent dans notre quotidien pour confirmer l’importance de ce qui est en train d’être fait. Comme un encouragement, ils contribuent à la magie de l’instant présent. Comme le lézard qui crie et donne son approbation à ce qui est dit. La faune et la flore prouvent à de multiples reprises que toutes les énergies sont reliées.

A la State House à Réduit, c’est un arbre qu’a généreusement offert la Reine Elizabeth II qui a ému Deane, symbole de son enfance en Angleterre retrouvé lors de son incroyable épopée à l’Ile Maurice.

Les pailles en queue, oiseaux endémiques et totems étaient également de la partie lors de cette journée. Le lendemain lors du tournage au Morne, ils étaient à nouveau présents et ils ont survolés le tournage comme des spectateurs, mais aussi comme des anges-gardiens.

Un autre élément et non des moindres, qui symbolise le film et que l’on peut voir sur l’affiche c’est le phare. Il représente la lumière qui guide les hommes, il indique une direction et un sens sacré. Il invite au voyage, à la découverte du monde, à la découverte de soi. Métaphoriquement, c’est le destin. Une anecdote est venue confirmer cette hypothèse tout dernièrement.

Le phare d’Albion a été géré pendant plus de 40 ans par un des membres de la famille Atchia.  Ce sont autant de signes qui prouvent bien que la mère de Nikola Tesla avait raison, son fils était « L’enfant de la lumière ». C’est son destin aujourd’hui qui sert de phare et qui invite au voyage à travers « Three wise men – Parallel lives » pour découvrir la magie des énergies et des synchronicités.

Pour convaincre les perplexes et terminer cet article voici une citation de Nikola Tesla : « Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration ».